Nouvelle démonstration de la suprématie israélienne en cybersécurité : la société américaine Palo Alto Networks annonce le rachat du géant israélien CyberArk pour un montant astronomique de 25 milliards de dollars. Il s’agit tout simplement de la deuxième plus grosse acquisition de l’histoire dans le secteur cyber, juste derrière le rachat de Wiz par Google pour 32 milliards de dollars, annoncé il y a quelques semaines à peine.
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Un raz-de-marée israélien sur la tech mondiale
En moins d’un trimestre, deux entreprises israéliennes majeures de la cybersécurité ont été absorbées par les plus grands noms de la tech américaine pour un total combiné dépassant les 57 milliards de dollars. Ce n’est plus une tendance, c’est un séisme high-tech mondial dont le cœur bat à Tel-Aviv, à Herzliya et surtout dans les couloirs secrets de l’unité 8200, l’élite du renseignement militaire israélien.
CyberArk, l’arme secrète venue d’Unit 8200
Fondée par des anciens de l’unité 8200, CyberArk s’est imposée au fil des ans comme le leader mondial de la gestion des accès privilégiés (PAM), c’est-à-dire du contrôle absolu sur les comptes les plus sensibles d’une organisation. En d’autres termes, CyberArk protège le cœur numérique des gouvernements, banques et infrastructures critiques de la planète. Et ce n’est pas une image : les plus grandes agences de défense occidentales, ainsi que des multinationales du Fortune 500, utilisent ses technologies.
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Israël : la « Silicon Valley » de la cybersécurité
Ce rachat record confirme ce que les initiés savent déjà : Israël est devenu la Mecque mondiale de la cybersécurité. Avec à peine 0,11 % de la population mondiale, l’État hébreu représente plus de 20 % des investissements mondiaux en cybertechnologie. La disproportion est hallucinante, et elle agace, à juste titre, bon nombre de régimes autoritaires ou concurrents jaloux.
Chaque startup qui naît dans un incubateur de Tel Aviv ou de Beer Sheva est une antidote au chaos numérique mondial. Et chaque départ de soldat de l’unité 8200 est potentiellement le naissance d’une nouvelle licorne.
Une gifle pour les boycotteurs ?
Le timing n’échappe à personne : au moment même où certaines voix appellent au boycott économique d’Israël, les plus grands groupes mondiaux se battent pour acheter des fleurons israéliens, dans des deals à plusieurs milliards. Il faut croire que les slogans pro-BDS n’ont pas encore infecté les bureaux d’analyse financière de la Silicon Valley.
Car soyons clairs : investir dans la cyber israélienne, c’est investir dans la stabilité mondiale. C’est s’équiper contre le piratage iranien, chinois ou russe. C’est faire le choix du sérieux, de l’efficacité… et d’un allié.
Et maintenant ?
L’acquisition devrait être finalisée dans les mois à venir. Palo Alto Networks a annoncé son intention de garder le siège de CyberArk en Israël, avec à la clé des centaines de postes supplémentaires dans le pays. De quoi renforcer encore un écosystème déjà en ébullition.
Le message est clair : Israël ne se contente pas de défendre ses frontières physiques, il protège aussi les portes numériques du monde entier. Et le monde, même à contrecœur, en redemande.
Par Infos-Israel.News





