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Israël n’appartient pas aux leaders mondiaux de l’obésité, mais occupe la première place dans le “club des pays développés” dans l’application des méthodes chirurgicales de son traitement (les “opérations de suture à l’estomac”).

Dans le même temps, 17% des opérations effectuées dans le pays sont effectuées à nouveau – après que la première opération n’ait pas aidé le patient à restaurer et à maintenir un poids santé. Sur cet indicateur douteux, Israël est plus de deux fois supérieur aux autres États, la part des opérations répétées dans les pays occidentaux ne dépassant pas 7%.

Le contrôleur de l’État, Yosef Shapira, s’est intéressé à ces statistiques et a vérifié s’il existait des intérêts commerciaux superflus incitant les médecins à «s’impliquer trop» dans des méthodes radicales de traitement de l’obésité, parfois au détriment des patients. On sait que les interventions chirurgicales répétées sont plus dangereuses et beaucoup moins efficaces: si le patient ne parvient pas à rester en forme après la première intervention chirurgicale, il y a peu de chances que la deuxième intervention l’aide à le faire.

Ces dernières années, alors que les opérations bariatriques sont de plus en plus populaires, le nombre de plaintes et de poursuites des victimes augmente en Israël – de telles procédures chirurgicales peuvent entraîner de graves complications, voire la mort.

L’enquête menée par le National Audit Office a révélé qu’en Israël, il était très facile d’obtenir un renvoi pour une opération; sa préparation était effectuée «en mode facilité» – les patients qui n’avaient pas suivi les règles de formation requises étaient également transférés à la table d’opération.

Le chirurgien lui-même choisit le mode opératoire, sans consultation préalable, et la popularité du procédé de dérivation mini, relativement nouveau et peu coûteux, dont l’efficacité et la sécurité ne sont pas encore démontrées, augmente particulièrement rapidement. En même temps, les taux de limitation gouvernementaux ne sont définis que pour trois des cinq types d’exploitation, et la méthode du mini-contournement n’est pas incluse dans le nombre de ces trois.

Le contrôleur des finances conclut que la pratique actuelle laisse place aux doutes sur les motivations des centres bariatriques traitant des méthodes chirurgicales de l’obésité et recommande vivement au ministère de la Santé de définir des critères plus clairs et plus rigoureux pour l’application de ces méthodes.