ABONNEZ VOUS A NOTRE NEWSLETTERNe vous inquiétez pas, soyez heureux. Yuval Kutz est le fondateur et le président de l’Académie d’études du bonheur en ligne d’Israël, qui utilise la recherche scientifique pour éduquer les dirigeants sur la façon de trouver et de partager le bonheur. Kurtz déclare : « Les recherches montrent que vous serez plus productif, plus résilient, plus efficace et que vous vivrez plus longtemps » si vous êtes heureux.
Yuval Kutz, président de la Happiness Studies Academy, partage une vérité profonde lors de notre entretien, une réflexion qui résonne encore dans mon esprit plusieurs heures après notre discussion. Cette académie en ligne, fondée en Israël, s’appuie sur des recherches scientifiques pour enseigner aux leaders comment trouver et partager le bonheur.
Lorsque je lui demande son conseil numéro un pour atteindre le bonheur, Kutz rit et répond : « Tout le monde cherche cette option facile, mais la vérité, c’est qu’il n’y en a pas. Il n’y a pas de trucs ou de raccourcis vers le bonheur. C’est un travail difficile. » Il poursuit en comparant le bonheur à l’apprentissage du piano : « Si vous voulez être pianiste, lire un livre sur le piano ou même pratiquer une fois est utile, mais cela ne fera pas de vous un pianiste exceptionnel. C’est un travail constant. Vous devez pratiquer encore et encore, avoir des rituels, des rappels, des répétitions des choses que vous voulez améliorer et changer. Et à force de travail, vous finirez par adopter de nouveaux comportements qui vous rendront plus heureux. »
Le bonheur, je l’ai maintenant compris de manière concise, est une compétence.
Le bonheur a toujours été au cœur de nos préoccupations Le bonheur est l’un de ces concepts vastes et intangibles, souvent associés à la modernité et aux idées de bien-être et de manifestation. Comment penser au bonheur quand on ne sait même pas si l’on va survivre à la journée ou si l’on aura de quoi manger ? Pourtant, Kutz souligne que la quête du bonheur est présente depuis la nuit des temps : « Vous trouverez la quête du bonheur à travers l’histoire, dans chaque religion, à l’Est comme à l’Ouest », dit-il. Il rappelle que même dans la Déclaration d’indépendance des États-Unis, datant de près de 250 ans, le bonheur figure comme l’un des droits inaliénables.
Aujourd’hui, l’étude du bonheur est devenue une véritable science. « Nous avons étudié le bonheur pendant 30 ans, et la science du bonheur n’est pas un modèle, elle est fondée sur des recherches rigoureuses et de nouvelles découvertes sont faites chaque jour », précise Kutz.
Une étude mondiale inédite sur le bonheur Une étude mondiale récemment annoncée sur le bonheur, qui impliquera plus de 1 000 scientifiques de 70 pays et 30 000 participants, se penchera pour la première fois sur les interventions ciblées pour voir ce qui améliore le bonheur des individus.
Pourquoi le bonheur est-il si important à étudier ? Selon Kutz, « Le bonheur a des effets secondaires ». Des recherches ont montré qu’un individu heureux est plus productif, plus résilient, plus efficace et qu’il vit plus longtemps. « Quand les entreprises investissent dans le bonheur de leurs employés, elles génèrent plus de bénéfices. Si une école prend soin du bonheur de ses élèves et de ses enseignants, leurs résultats scolaires s’améliorent », explique-t-il.
Le bonheur, selon Kutz, est un ensemble de pratiques et de comportements à adopter. À l’Happiness Studies Academy, le modèle utilisé pour définir le bonheur est le SPIRE : Spirituel, Physique, Intellectuel, Relations et Émotions. Chaque élément est un pilier fondamental pour cultiver un état d’esprit heureux, et chacun peut être travaillé pour atteindre un bien-être durable.
L’importance des relations Une des clés du bonheur, selon Kutz, est les relations humaines. « Le principal prédicteur du bonheur, c’est la qualité des relations », dit-il. Que ce soit avec la famille, les amis ou même soi-même, apprendre à entretenir des relations solides et positives est essentiel pour vivre heureux.
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