C’est une histoire de terre, de courage et de solidarité à l’israélienne.
Au moshav Mishmeret, dans la région du Sharon, la famille Schwartz se bat pour sauver son verger de pomelos, lourd de 70 tonnes de fruits mûrs, condamnés à pourrir sur les arbres si personne ne vient les acheter.

Chaque année, ces magnifiques agrumes dorés partaient pour le Japon, leur principal marché d’exportation. Mais cette saison, la guerre, le blocus maritime provoqué par les attaques houthis en mer Rouge et surtout le boycott international des produits israéliens ont tout arrêté. Le résultat est cruel : des arbres pleins, des caisses vides, et un agriculteur au bord du gouffre.

Uri Schwartz, le propriétaire du verger, a écrit un message bouleversant partagé sur les réseaux sociaux et repris par le collectif “Otef Azza – Mitzilim et HaParades” (Sauvons le verger) :

“Nous cultivons des pomelos depuis des années, et la majeure partie de notre production partait au Japon.
Depuis le début de la guerre et les menaces sur les routes maritimes, les exportations se sont presque arrêtées.
Avec le boycott sur les produits israéliens, toutes nos ventes à l’étranger ont été bloquées.
Nous restons avec 70 tonnes de fruits qui vont pourrir avec les premières pluies.
C’est un crève-cœur. Mais je continue à me battre, parce que pour moi, c’est ça la nouvelle sionisme : ne pas abandonner la terre, continuer à cultiver, continuer à y croire.”

Face à cette détresse, un formidable élan citoyen est né.
Des bénévoles, soutenus par les réseaux d’entraide agricoles et par la communauté Pops et Tzav 8 LaHaklaut, ont lancé une opération nationale d’achat solidaire. L’idée : racheter les fruits directement à la ferme, sans intermédiaires, et organiser des livraisons groupées à travers le pays.

👉 Une commande minimale de 15 caisses est proposée.
Chaque caisse contient 6 kg de pomelos sucrés et juteux (soit 10 à 14 fruits), vendue 30 shekels seulement.
Les livraisons sont assurées directement par l’équipe de la ferme ou par les volontaires du réseau de soutien.
Les clients sont encouragés à se regrouper — entre voisins, collègues ou amis — afin de participer ensemble à cette chaîne d’entraide.

Aucune crainte non plus pour les consommateurs pratiquants : les fruits sont garantis sans orla (issus d’arbres de plus de trois ans).

L’initiative “Sauvons le verger d’Uri Schwartz” s’inscrit dans une campagne plus large destinée à soutenir les agriculteurs israéliens frappés de plein fouet par la guerre et les embargos étrangers. Depuis le 7 octobre, des dizaines d’exploitations du Néguev, du Sharon et de la Galilée se retrouvent isolées, privées de main-d’œuvre et d’accès au marché international.

Ce projet, expliquent les organisateurs, vise à créer une économie locale résiliente :

“Le but est simple : empêcher les fruits de pourrir et permettre aux agriculteurs de survivre.
C’est un système gagnant-gagnant : le producteur reçoit un prix juste, et le consommateur bénéficie d’une production israélienne de qualité à un tarif abordable.”

Au-delà de la crise, cette initiative redonne un sens profond à la solidarité nationale israélienne : celle qui relie la terre, le peuple et la foi dans l’avenir.
Chaque caisse achetée n’est pas qu’un fruit sauvé — c’est un acte de résistance économique et morale face à la tempête mondiale qui isole Israël.

🍈 Pour passer commande ou rejoindre l’opération :
📦 mypips.app/otefaza/private-sale/hapardes
📩 Formulaire collectif : forms.gle/z3XRuHrUwqSwrTNV8