24h/24 et 6j/7 : Vous souhaitez rester informé ? Rejoignez les fils d'actualités sur Facebook Rejoignez notre page Facebook.

En raison des températures extrêmement élevées de la fission nucléaire, les procédures de sécurité des réacteurs nucléaires ne pouvaient auparavant être testées qu’en utilisant des simulations sur ordinateur. L’Université Ben Gourion et des scientifiques français vont construire (en France) un réacteur expérimental nommé «ZEPHYR» pour effectuer des tests concrets.

La présente étude introduit le système européen de refroidissement au plomb (ELSY) en tant que système Gen-IV supplémentaire dans l’arsenal de représentativité du ZEPHYR, en plus des réacteurs rapides refroidis au sodium.

En outre, cette étude constitue un pas de plus vers l’objectif ultime consistant à étudier les accidents graves majeurs à une échelle complète. La représentation des différents systèmes est rendue possible par l’optimisation de la teneur en oxyde de plutonium dans l’assemblage de combustible ZEPHYR.

L’étude utilise le schéma de calcul développé précédemment, qui repose sur le couplage du processus d’optimisation stochastique et du code Serpent 2 pour l’analyse de sensibilité.

Deux données de covariance sont utilisées: les groupes ENDF 175 pour ELSY et Covariance Matrix Cadarache (COMAC) 33 pour ASTRID. L’effet de la structure des groupes d’énergie des données de covariance sur le processus de représentativité s’est avéré significatif. Les résultats obtenus avec un assemblage combustible ELSY simple dégradé démontrent un facteur de représentativité élevé (> 0,95) pour la variation de la réactivité et le niveau de criticité.

En outre, il est montré que la structure de groupe d’énergie plus fine des matrices de covariance entraîne une amélioration considérable du niveau de représentation des variations de réactivité.