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Le 31 décembre 2018, Bituach Leumi (BL) a publié un rapport sur la pauvreté dans notre pays. Selon ce rapport, les personnes âgées rapatriées sont le seul groupe dans lequel le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a augmenté en 2017. La raison en est que les rapatriés de l’Aliya des années 1990 contrairement à ceux qui sont arrivés dans les années 1970, ont été obligés de dépenser une part exorbitante de leurs revenus du travail pour résoudre leurs problèmes de logement. L’augmentation du nombre de personnes âgées rapatriées vivant en dessous du seuil de pauvreté en 2017 s’explique par le fait que la plupart des 8 000 à 9 000 rapatriés qui ont atteint l’âge de la retraite en 2017 faisaient partie de ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Le mouvement public Hazit a-Kavod (Mouvement) a présenté aux partis politiques participant aux 21èmes élections à la Knesset ses propositions, dont la mise en œuvre résoudrait les principaux problèmes rencontrés par de nombreux rapatriés âgés des années 1990, notamment le problème du logement et les problèmes financiers qui entraîne une pauvreté massive. La particularité de ces propositions est qu’elles définissent non seulement ce qui doit être fait pour améliorer la vie des personnes âgées rapatriées, mais aussi comment le faire.

La mise en œuvre de ces propositions permettra de remédier à la « défaillance du système » évoquée par B. Netanyahu le 27 janvier 2009. Échec, en raison duquel de nombreuses personnes âgées rapatriées pendant de nombreuses années étaient en détresse. La mise en œuvre de ces propositions entraînera une nette amélioration de la situation financière des 184 000 rapatriés de l’Aliya des années 1990, qui ont déjà atteint l’âge de la retraite, ainsi que 200 000 rapatriés plus jeunes arrivés en Israël à l’âge de 35 ans et plus et atteignant l’âge de la retraite dans 10 à 20 ans. Le programme global proposé par le Mouvement pour améliorer la vie des personnes âgées de retour au pays coûtera au ministère des Finances 2,5 à 3 milliards de shekels par an et pourra être intégralement mis en œuvre au cours de la période 2020-2023. Plus d’informations sur ce programme sont disponibles sur le site web du Mouvement .

Ce programme comprend les recommandations de la commission interministérielle sur les questions relatives aux pensions de retraite, élaborée en 2015-2016 à l’initiative du ministre de l’Immigration, Z. Elkin, en particulier, la demande d’augmenter l’aide aux personnes âgées rapatriées de l’État vivant dans un logement loué à 1 900 -2 100 NIS par mois également. Mais aussi créer un fonds d’État spécial qui accélérera la croissance des retraites par capitalisation dans les comptes des rapatriés arrivés en Israël après 35 ans.

Le mouvement demande au gouvernement et à la Knesset d’approuver les projets de loi des députés T. Ploskov et O. Forer, qui visent à assurer la sécurité alimentaire des personnes âgées rapatriées qui vivent dans des logements en location ou paient le machkenta, ainsi qu’une augmentation de 307 shekels par mois pour les personnes âgées rapatriées qui travaillaient en Israël, mais qui reçoit une allocation sociale pour les prestations de vieillesse, mais ont été laissé pour compte par la réforme des retraites de 2017 à 2019.

Les propositions du Mouvement incluent la nécessité de mettre fin à la discrimination des personnes âgées de retour, ce qui se manifeste par le fait que le montant des subventions au logement leur est versé moins que celui des autres groupes de population socialement faibles (familles nombreuses et incomplètes, personnes handicapées). Environ 80 000 réfugiés de l’Holocauste originaires de l’ex-URSS qui sont venus faire l’ Aliya dans les années 90 font également l’objet d’une discrimination, car ils reçoivent beaucoup moins d’aide de l’État que les réfugiés de l’Holocauste arrivés en Israël avant 1953.

Il est également nécessaire que le programme du ministère des Finances soit rétabli, grâce auquel chaque année en 2016-2018. le complément social au profit des retraités vivant au-dessous du seuil de pauvreté a augmenté. Ainsi, après quelques années dans le pays, aucun retraité ne vivra sous le seuil de pauvreté.

Que les propositions discutées ici soient mises en œuvre dans les années à venir dépendent en grande partie des personnes âgées rapatriées – celles qui ont travaillé en Israël, celles qui vivent dans des appartements loués ou paient le migrant, ainsi que des réfugiés de l’Holocauste des années 1990. ils conjuguent leurs efforts pour demander au gouvernement de résoudre leurs problèmes.