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Le chanteur et compositeur Idan Amedi s’est confié ce mercredi soir devant des milliers de fans à la salle Arena de Jérusalem sur les moments de peur et de difficulté après l’attaque du Hamas.

Amedi a révélé, la voix brisée par les larmes, ses sentiments lorsqu’il est rentré chez lui après les combats et a rédigé un testament pour ses enfants.

« Des semaines après le 7 octobre, je suis rentré chez moi pour la première fois », a raconté Amedi lors de son concert. « C’était une période où beaucoup de vidéos circulaient sur les réseaux montrant des pères allant chercher leurs enfants à la maternelle et à l’école. »

Il a poursuivi : « Sur le chemin du retour, j’étais submergé par les pensées : tout ce que nous avions vu, où tout cela allait mener, l’entrée terrestre et qui aurait la chance de revenir. »

Amedi a partagé le moment où il a compris qu’il n’était pas sûr de rentrer vivant de la guerre : « Cette nuit-là, toujours en pantalon militaire, j’ai endormi ma fille Yaeli. Une fois qu’elle s’est endormie, j’ai sorti mon téléphone et écrit un testament pour mes enfants. »

En ouverture de son concert, Amedi a déclaré : « J’ai beaucoup réfléchi à la manière de commencer une soirée comme celle-ci. Peut-être par le 8 janvier en fin d’après-midi. Je suis arrivé à l’hôpital Sheba, brûlé et couvert de suie, sous sédation et intubé. Sur mon bracelet d’hôpital, mon nom était inscrit comme ‘Anonyme, 22 ans’. Vous vous souvenez de ça ? Une vie entière en une année. »

Il a poursuivi : « Vous vous demandez ce que l’on traverse en une année comme celle-là ? On meurt – puis soudain, on a de nouveau la chance de vivre. On remercie Dieu parce que l’éclat a raté la moelle épinière de deux millimètres, ce qui vous permet de marcher à nouveau. Puis, on se dispute avec lui dès le matin suivant, car il a pris vos amis. Ensuite, on essaie de se relever de la douleur, des opérations, des traitements, des médecins, d’une conférence de presse. Et pouf. On se retrouve chez soi, dans sa chambre, à ramasser les morceaux. »

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