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Peut-on vraiment appeler ça un « mĂ©tier comme un autre » ? La question divise, secoue les dĂ©bats publics, et rĂ©veille les tensions profondes de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne. Depuis quelques semaines, un courant d’opinion tente de banaliser la prostitution, de la prĂ©senter comme un « choix personnel ». Mais face Ă  cela, une large partie de l’opinion rĂ©agit avec fermetĂ©.

Pour de nombreux IsraĂ©liens – femmes comme hommes – soutenir la prostitution n’est pas une opinion lĂ©gitime, mais bien une forme d’incitation Ă  la violence. Car derriĂšre chaque vitrine prĂ©tendument libre, il y a souvent un rĂ©seau, une dĂ©pendance, un traumatisme.

Le ministĂšre du Bien-ĂȘtre social et plusieurs ONG locales rappellent que la majoritĂ© des personnes prostituĂ©es sont issues de contextes de prĂ©caritĂ© extrĂȘme, d’abus, voire de trafic humain. Le « choix », dans ces conditions, n’est souvent qu’un mot creux.

IsraĂ«l, qui a adoptĂ© une lĂ©gislation inspirĂ©e du modĂšle suĂ©dois, pĂ©nalise dĂ©sormais les clients et soutient les femmes en sortie de prostitution. Et cette approche fonctionne. Des centres d’accueil ouvrent, des campagnes de sensibilisation se multiplient, et la sociĂ©tĂ© commence Ă  regarder ce phĂ©nomĂšne avec les bons yeux : ceux de la compassion et de la luciditĂ©.

Alors non, ce n’est pas un dĂ©bat « de gauche » ou « de droite ». C’est une question de valeurs, de dignitĂ©, de justice sociale. Et IsraĂ«l, dans ce domaine aussi, montre qu’elle peut conjuguer tradition, modernitĂ© et responsabilitĂ©.

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