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Par Infos-Israel.News


L’Europe du Sud vit une canicule d’une précocité alarmante. Début juin, des températures records approchent déjà les 42°C en Espagne, Italie, France, Grèce et Portugal, mettant en péril la santé publique, menaçant les écosystèmes forestiers, et illustrant, une fois de plus, la réalité brutale du dérèglement climatique.

Des rues de Séville à l’Acropole d’Athènes, en passant par Rome, Marseille ou Lisbonne, la chaleur n’est plus seulement inconfortable — elle devient un danger national, forçant les autorités à activer des dispositifs d’urgence rarement vus si tôt dans l’année.


L’été a démarré… au mois de juin

Ce qui frappe dans cette première canicule européenne de 2025, c’est son timing. Habituellement, ces épisodes surviennent fin juillet ou en août. Cette année, ils arrivent avec plus d’un mois d’avance.

« Il fait toujours chaud en juin à Madrid », admet Marina, 24 ans, « mais cette année, c’est insupportable. Il n’y a plus de nuit fraîche. »

En Italie, les autorités imposent des restrictions sur le travail en extérieur dans plusieurs grandes villes. À Naples et Palerme, on atteint les 39°C. À Rome, les parcs se vident et les fontaines publiques deviennent des lieux de répit. La Grèce n’est pas en reste : Athènes suffoque et les incendies ont déjà commencé à ronger la région de Sounion.


Incendies, déshydratation, et paralysie urbaine

Au Portugal, Lisbonne se prépare à 42°C ce dimanche, et le pays est en alerte rouge. En France, Marseille ouvre ses piscines gratuitement, geste désespéré pour éviter que la chaleur n’empoisonne encore davantage un été qui s’annonce long.

Ce ne sont plus des anecdotes climatiques : ce sont des crises à part entière. Les incendies gagnent du terrain, les urgences reçoivent des personnes âgées en déshydratation aiguë, et les villes réajustent leur urbanisme dans l’urgence.


Israël, un modèle d’adaptation

Pendant que l’Europe vacille, Israël fait preuve d’une résilience remarquable. Habitué à des conditions climatiques sévères, l’État hébreu a anticipé depuis des décennies la gestion de l’eau, le refroidissement des infrastructures urbaines et l’éducation aux risques climatiques.

Plutôt que de se moquer du désert, l’Europe ferait bien de s’en inspirer.


Le feu dans le Pacifique ? Et après ?

Cette vague de chaleur n’est pas un épisode isolé, mais le début d’un cycle. Le rapport du GIEC l’a dit sans ambages : l’Europe est l’un des continents les plus touchés par le changement climatique, avec des vagues de chaleur plus fréquentes, plus longues, et plus meurtrières. Le tout aggravé par une urbanisation incontrôlée et une politique énergétique hésitante.


Il est encore temps… mais plus pour très longtemps

Il ne s’agit pas d’angoisser, mais de réagir intelligemment. Il faudra réaménager nos villes, former les citoyens aux gestes qui sauvent, adapter les horaires de travail, et surtout cesser de croire que ce sont des anomalies temporaires. Ce que nous vivons est le nouveau normal.


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