Alors qu’il effectuait une visite officielle en Israël marquée par des signes forts de rapprochement diplomatique, le président argentin Javier Milei a vécu, en direct, ce que vivent des millions d’Israéliens au quotidien : une alerte rouge.
Au moment même où il séjournait à l’hôtel BM à Jérusalem, une sirène d’alerte à l’attaque aérienne a retenti, provoquant l’évacuation immédiate du personnel et des invités vers les abris. Le président, selon ses proches, a refusé tout traitement de faveur et a suivi les instructions avec calme, solidarité et humilité.
Un président sous les sirènes
Le chef d’État argentin, en visite pour renforcer les liens entre Buenos Aires et Jérusalem, s’est retrouvé confronté de manière inattendue à la réalité sécuritaire israélienne. L’alerte, liée à un tir de roquette en provenance de Gaza, a visiblement marqué l’esprit du président, qui a réagi avec gravité :
« Ce que j’ai ressenti dans cet abri n’est rien comparé à ce que vit un enfant israélien chaque semaine. Nous devons nous rappeler ce que c’est que de vivre comme ça… et ne jamais l’accepter comme normal. »
Une déclaration qui résonne
Ce message a été salué comme un acte de solidarité sincère par de nombreux responsables israéliens. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a remercié le président argentin « pour son empathie et son courage » et a ajouté :
« Quand un dirigeant étranger comprend, dans sa chair, ce que nous vivons, c’est un moment de vérité. »
De son côté, le bureau du Premier ministre Netanyahou a également salué l’attitude du président Milei, soulignant « l’importance de cette visite dans un contexte international tendu. »
Milei : un allié inébranlable d’Israël
Le président Javier Milei ne fait pas mystère de sa proximité avec Israël. Depuis son élection, il a affirmé vouloir rapprocher l’Argentine d’Israël diplomatiquement, militairement et symboliquement. Il a d’ailleurs annoncé :
- Le transfert de l’ambassade d’Argentine à Jérusalem
- La coopération renforcée en matière de cybersécurité
- Un soutien indéfectible à Israël dans sa lutte contre le terrorisme
Un tournant pour l’Amérique latine ?
Cette visite, et notamment cet épisode inattendu, pourrait marquer un tournant dans la relation entre Israël et certains pays d’Amérique du Sud, traditionnellement plus critiques, voire parfois hostiles.
Le geste de Milei le distingue nettement de ses prédécesseurs, et même de nombreux leaders européens qui n’ont jamais mis les pieds dans les zones sensibles d’Israël.
Une expérience humaine
Selon un de ses collaborateurs, le président a été profondément ému par l’accueil des Israéliens dans l’abri :
« Il a vu des familles, des enfants, des personnes âgées qui vivent ça régulièrement, sans savoir si le missile sera intercepté ou non. Cela l’a bouleversé. »
Milei aurait même pris le temps de parler à plusieurs familles, de s’enquérir de leurs routines, de leur vie entre les alarmes et les incertitudes.
Les médias argentins saluent le geste
En Argentine, les médias ont salué la réaction du président, la qualifiant de « digne », « solidaire » et « lucide ». Plusieurs éditorialistes ont souligné que cette séquence pourrait servir de leçon à d’autres pays, qui n’ont jamais eu à vivre une situation aussi brutale.
Une promesse : faire entendre la voix d’Israël
À sa sortie de l’abri, Milei aurait confié à ses proches :
« Nous devons faire comprendre au monde ce que vit ce pays. Il faut porter cette voix dans toutes les organisations internationales. »
Cette déclaration confirme le positionnement fort du président argentin, qui voit en Israël non seulement un partenaire stratégique, mais un modèle de résilience, de sécurité et de souveraineté.
Conclusion : un moment qui dépasse la politique
Ce moment vécu par Javier Milei à l’hôtel BM dépasse les simples protocoles diplomatiques. Il s’agit d’un rappel poignant de la fragilité du quotidien israélien – et d’un geste rare de solidarité authentique.
À l’heure où de nombreux dirigeants ferment les yeux sur les réalités sécuritaires d’Israël, le président argentin a choisi de regarder la vérité en face, de la vivre, et de s’en faire le témoin.
Un geste d’amitié qui, à lui seul, vaut plus que bien des discours.
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