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Moins de 10% des Israéliens pensent qu’en cas de perte de revenus ou de capacité de travail, l’État leur fournira un soutien social adéquat. 80% sont absolument certains que cela n’arrivera pas. Les citoyens de notre pays croient en la possibilité d’obtenir l’aide sociale nécessaire moins que les résidents de tous les autres pays de l’OCDE.

Dans tous les pays occidentaux, les citoyens sont mécontents des services sociaux, ne croient pas en l’équité de la distribution de l’aide et souffrent de bureaucratie lorsqu’ils s’appliquent à des systèmes d’assurance sociale, ont rédigé l’enquête de l’OCDE sur les «risques» subjectifs des résidents des pays développés et leur perception de l’efficacité des organismes publics de soutien social. Toutefois, dans aucun des pays de l’OCDE, le pourcentage de citoyens convaincus qu’il est impossible d’obtenir un soutien suffisant de la part de l’État n’atteint pas 80% – et dans la plupart des pays, au moins 20 à 25% de la population estime bénéficier, le cas échéant, d’un tel soutien.

Aux États-Unis, seuls 40% de la population sont certains de ne pas recevoir une assistance sociale adéquate de l’État en cas de besoin (vieillesse, invalidité, maladie, perte de travail, etc.), près de 30% ont recours au système d’assurance sociale. Étant donné que les États-Unis ne comptent en aucun cas parmi les États les plus socialement socialistes, le contraste avec Israël est frappant.

75% des Israéliens estiment que l’État ne leur accorde pas les avantages auxquels ils ont droit avec les taxes qu’ils paient. Dans ce paramètre, Israël occupe le deuxième rang dans le club des pays développés après la Grèce. Parmi les Américains, seuls 40% ont le sentiment qu’ils reçoivent moins de l’État qu’ils en ont le droit – et au Danemark, 30% d’entre eux seulement.

Dans le même temps, l’attitude des Israéliens à l’égard des avantages sociaux perçus par les autres et de l’idée d’augmenter les impôts des riches pour augmenter l’aide aux pauvres diffère peu de celle des États-Unis: dans les deux pays, plus de 60% pensent que nombre de leurs concitoyens perçoivent des avantages non mérités et que 10 à 13% d’entre eux sont certains en sens inverse. Environ 70% des Israéliens et des Américains soutiennent l’augmentation de la taxation des plus riches et la redistribution des fonds en faveur des pauvres.