On l’entend, on le lit, on le voit partout : « Israël commettrait des crimes de guerre ». Une accusation grave, lancée avec régularité, parfois sans preuve, parfois avec de lourds sous-entendus. Mais à force de répétition, le slogan devient suspect.
Pourquoi cette insistance ? Pourquoi tant d’ONG, d’États et de médias reprennent-ils ce refrain, même lorsque les faits sur le terrain racontent une histoire plus complexe ?
La réponse n’est pas que juridique. Elle est profondément politique. Israël est la seule démocratie de la région, un pays qui se défend face à des organisations terroristes comme le Hamas ou le Hezbollah — des groupes qui utilisent leurs propres civils comme boucliers humains.
Mais voilà : dans un monde où l’image vaut plus que le contexte, une photo de ruine fait plus de clics qu’un briefing stratégique. Et c’est là qu’Israël est victime de son propre respect du droit : alors que ses ennemis violent systématiquement les conventions de Genève, c’est lui qu’on accuse.
Mais soyons clairs : Israël enquête, documente, juge ses propres soldats quand il le faut. Qui d’autre, dans la région, peut en dire autant ?
L’accusation de crimes de guerre est devenue un outil diplomatique, une arme dans l’arène médiatique, plus qu’un réel processus judiciaire. Et à chaque nouvelle opération, on ressort les mêmes slogans, les mêmes figures, les mêmes formules.
Mais le public n’est pas dupe. Et aujourd’hui, de plus en plus de voix s’élèvent — même en Europe — pour dire : arrêtons les jugements automatiques, et regardons les faits.
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