C’est une affaire digne d’un film : quatre voleurs cagoulés ont dérobé en quelques minutes huit bijoux impériaux exposés à la Galerie Apollon du musée du Louvre. Selon l’agence AFP, une société de renseignement israélienne, CGI Group, dirigée par l’ancien chef du Shin Bet Yaakov Peri, aurait été sollicitée pour traquer les auteurs du braquage — bien que le musée nie officiellement cette collaboration.
Le butin inclurait plusieurs pièces royales de l’époque napoléonienne, dont la couronne de l’impératrice Eugénie, miraculeusement récupérée à l’extérieur du musée après avoir été lâchée dans la fuite.
CGI Group a confirmé avoir reçu une demande d’assistance pour “identifier les personnes impliquées et retrouver les artefacts volés”. L’entreprise s’appuie sur une expertise reconnue dans la récupération d’œuvres d’art, notamment lors du vol du Green Vault de Dresde en 2019.
Des experts en sécurité cités par Le Figaro estiment que les enquêteurs disposent d’une fenêtre critique de 24 à 48 heures avant que les bijoux ne soient retaillés ou fondus sur le marché noir.
Pour Israël, cette collaboration illustre la réputation internationale de son industrie du renseignement privé, souvent sollicitée dans les affaires sensibles mêlant art, technologie et sécurité.
Le Louvre, quant à lui, se tait officiellement, mais la presse française évoque déjà “une coopération discrète avec des partenaires étrangers”.
Sources : AFP, Le Figaro, Jewish Breaking News.






